Perchoirs et autres bouts du monde

Une belle façon de terminer une belle journée de rando Ce Pico ne paye pas de mine si on l'aborde depuis la route qui mène sur les hauteurs Mais si on part de Janela... C'est une toute autre histoire Arrêt mémorable à Santa Isabel, où l'on construit encore les maisons pierre après pierre Puis le chemin côtoie le ciel Que c'est beau cette crête! Arrivée au gîte de Manuela on peut se reposer Ou s'offrir un coucher de soleil! Le même sommet à une seule nuit d'intervalle...j'avais jamais fait!

Juste trop heureuses d'être là! Rêver d'un sommet et puis aller se coucher... On attend que le soleil pointe le bout de son nez pour y aller Et c'est parti! On dirait que Dubuffet est passé par là... Au début, il y avait des cairns... Puis grr...m'enfin, un pas après l'autre on s'élève tout de même Retour sur le "bon" chemin Faut encore grimper là-haut ? Enfin! Tellement contente d'y être...et seules! Pour la descente, bon bah c'est direct, non ? Joie immense et plaisir enfantin de courir  dans la cendre Et de se sentir si vivant et si petit en même temps Sur la lèvre du Pico Pequeno Puis c'est le retour vers la casa Musée à ciel ouvert en chemin. C'est toujours plus agréable de rentrer quand on sait qu'on est attendu!

Un des plus beaux point de vue sur la caldeira et le majestueux Pico Départ matinal qui permet d'admirer le lever de soleil Mais aussi de constater l'ampleur des dégâts causés par la dernière coulée de 2015 Quelques vignes ont été préservées Enfin, on se frotte à la verticalité Et très vite, on prend de la hauteur Sur la lèvre de l'ancien cratère La mer est proche Et le Pico semble à portée de bras Essais chorégraphiques au sommet Que c'est beau d'avancer là-haut Entre ciel et terre Mais il faut, hélas, comme toujours se résoudre à redescendre Que de sensations que de descendre à toute vitesse dans cette cendre On retrouve la route, sous les pavés...? Demain j'irai là-haut! Les pistes c'est pas pour les piétons, circulez!